Ce désert accueille la ville éphémère de Burning Man. Elle se construit tous les ans depuis 1990, dans ce désert du Nevada. Quatre-vingt mille Burners se retrouvent pendant une semaine dans cet environnement hostile.
Quand j’y repense, je crois que le premier souvenir qui me revient en mémoire, c’était ce levé de soleil sur les œuvres éparpillées de la Playa de Black Rock city. Un moment où, l’esprit resté dans ton sac de couchage, ton corps est fixé sur la beauté de ce qui est en train de changer sous tes yeux. Des nuances d’oranges, de rouges, de jaunes et de roses se transforment. A chaque minute. Et à l’horizon, un immense espace aride. Sans fin.
Et puis, il y a aussi ce bout de chemin qui longe Tahoe Lake, à la frontière entre Californie et Nevada. Gamin, c’est pour ce genre de paysage que je rêvais de voir les forêts du Canada. Des immenses étendues de sapins, à perte de vue.
La découverte de la ville de San Francisco, une cité moderne avec son ouverture d’esprit et ses valeurs progressistes, ses Painted Ladies, son Golden Bridge et ses rues affreusement dénivelées.
En Californie et plus largement aux États-Unis, la nature est importante et préservée au sein des parcs (quel regret de n’avoir pas eu le temps d’aller à Sequoia Park et Yosemite) et des réserves naturelles telles que Point Reyes. L’océan est toujours à portée de bras dont la fameuse crique de Maverick où les fanas de surf viennent défier des vagues parfois mortelles. Il ne faut pas oublier le vin de Sonoma Valley et vous aurez un aperçu de notre séjour outre-atlantique !
Bon voyage dans la terre des contrastes et contradictions !